Ecole, Workshop
Atelier "Eaux stagnantes" par Ali Cherri
Mis en ligne le
En collaboration avec Bétonsalon et le Réseau Cinéma
Le groupe de l’ésadtpm du Réseau Cinéma en Écoles supérieures d’art est pour une semaine à Paris.
Le 11 décembre, visite de plusieurs expositions :
- au Centre Pompidou, « Cosmopolis » traitant de l’artiste comme navigateur entre savoirs situés et frontières des connaissances culturelles, producteur de nouveaux savoirs au sein de pratiques collaboratives et collectifs d’artistes, en particulier sur les scènes artistiques d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine.
- à l’Inha (Institut national d’histoire de l’art), rencontre avec Zahia Rahmani, curatrice de l’exposition « Sismographie des luttes. Vers une histoire globale des revues critiques et culturelles".
Du 12 au 15 décembre 2017 à Bétonsalon – Centre d’art et de recherche
Atelier "Eaux stagnantes", dirigé par Ali Cherri, dans le cadre de l’Académie vivante 4
Les eaux stagnantes et boueuses au-dessus desquelles bourdonnent insectes et petites bêtes en tout genre nous rendent un tableau complexe, celui d’une misère glauque et terne, à la fois envahissante et inquiétante. La masse de boue, informe mais non amorphe, engloutit et corrode tout.
Sous la direction de l’artiste Ali Cherri, l’atelier interroge les imaginaires autour de la boue, élément corrosif mais d’où la vie peut jaillir. Il prendra comme point de départ des espaces envahis par la boue, tels que les musées archéologiques de Fukushima ensevelis après le tsunami, le barrage de Merowe sur le Nil au Soudan, ou encore l’inondation des réserves du Louvre en juin 2016. Pendant quatre jours, la question des eaux souillées et de l’eau pure sera abordée à travers une programmation de films, de textes, et de visites de sites culturels ou naturels.
Ali Cherri est un vidéaste et artiste visuel. Ses récents projets interrogent la place de l’objet archéologique dans la construction de récits historiques. Ses expositions personnelles comprennent : Dénaturé à la Galerie Imane Farès, Paris (2017) ; Somniculus au Jeu de Paume, Paris et au CAPC, Bordeaux (2017) ; From Fragment to Whole au Jönköpings Läns Museum, Suède (2017) ; A Taxonomy of Fallacies au Sursock Museum, Beyrouth (2016). Son travail a été présenté dans des musées internationaux, parmi lesquels le Centre Pompidou, Paris (2017) ; MAXXI, Rome (2017) ; Le MACVAL, Val-de-Marne (2017) ; Guggenheim, New York (2016) ; Aichi Triennial, Japan (2016) ; Gwangju Museum of Art, Gwangju (2016). Il est le lauréat de la Robert E. Fulton Fellowship de l’université Harvard (2016) et du Rockefeller Foundation Award (2017).